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Conseil européen : la délégation Renaissance salue un plan de relance historique et proposera un budget ordinaire ambitieux

La délégation Renaissance se félicite de l’accord historique au Conseil sur le plan de relance. Au Parlement, qui doit désormais négocier le budget ordinaire 2021–2027, les eurodéputés Renaissance défendront des engagements concrets sur les ressources propres et certains programmes.

L’accord conclu entre les 27 Etats membres reprend notamment la demande du Parlement d’un fonds de relance conséquent de 750 milliards financé par un endettement commun, comme demandé par notre délégation et notre groupe Renew Europe. Ce fonds de relance nous permettra, non seulement la sauvegarde des emplois, mais aussi d’accélérer la transformation de nos sociétés en investissant massivement dans la transition verte, la jeunesse et la modernisation de notre système de santé. Pour la France, ce sera 40 milliards d’euros qui alimenteront la relance nationale.

« Nous avons gagné une bataille culturelle en Europe. La solidarité européenne est désormais gravée dans le marbre. » a déclaré Stéphane Séjourné, Président de la délégation « Le Parlement européen a su le premier mettre ce plan de relance européen sur le devant de la scène pour en faire un moteur de la modernisation du continent. L’initiative franco-allemande a accéléré la dynamique. Nous saluons les efforts inédits du couple franco-allemand pendant le sommet pour ne pas sacrifier l’ambition européenne. Cet accord répond en partie aux attentes des citoyens européens sur la solidarité européenne et les priorités nouvelles telles que le Green Deal ou la réindustrialisation. Il faut maintenant leur répondre sur la justice fiscale et la fiscalité verte et certaines priorités comme l’éducation ou la santé »

Le Parlement doit en effet se prononcer sur le budget 2021–2027. La délégation Renaissance proposera deux améliorations à la proposition de budget dans le cadre des négociations avec le Conseil : - des engagements concrets sur les ressources propres de l’UE, pour notamment rembourser cet emprunt et amplifier l’émergence d’un nouveau modèle productif. La délégation Renaissance et son groupe Renew Europe souhaitent notamment qu’au moins deux nouvelles ressources propres soient introduites dès 2021, comme la taxe numérique ou le système des quotas d’émissions, et qu’un calendrier clair et juridiquement contraignant soit établi. La taxe carbone aux frontières devrait elle être effective dès 2023 au plus tard.- des revalorisations de plusieurs programmes plébiscités par les Européens comme Erasmus ou ceux finançant la recherche scientifique, la défense et les aspects sociaux.

« Le risque est réel que sans avancées concrètes sur les ressources propres et certains programmes le budget soit rejeté par le Parlement européen. » a déclaré Valérie Hayer, négociatrice du Parlement européen pour le prochain budget « Le budget de relance de l’Union doit être financé par ceux qui ont le plus profité ces dernières décennies : les grandes multinationales polluantes et les géants du numérique. C’est une question de justice sociale et de responsabilité vis-à-vis des générations actuelles et prochaines. La taxe sur le numérique ou les quotas d’émissions de CO2 sont soutenues par une large majorité des Européens. Nous avons un mandat clair de nos électeurs pour faire pression dans ce sens et nous ne lâcherons pas ! »