Voici la tribune de Stéphane Séjourné : "Les jeux sont faits, nous annonce-t-on. A 2 ans et demi de la présidentielle, les oracles médiatiques gonflés aux sondages et forts du résultat des européennes s’accordent sur une chose : lors du futur scrutin, deux blocs s’affronteront, une France progressiste s’opposera aux nationalistes. La majorité face à Marine Le Pen. Pour la majorité, cette répétition serait une forme d’échec. Le pays ne se serait pas apaisé au bout de cinq années. Pourquoi une telle certitude? D’abord les logiques de la Ve République : l’élection présidentielle à deux tours formate la vie politique autour d’un choix binaire.
Mais aussi le constat européen : élections après élections, en Espagne, en Italie ou en Pologne, les nationalistes progressent, triomphent ou sont réélus. D’où l’impression d’une unique alternative. Ce statu quo nous aveugle et nous empêche ....
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